Appartement de Sam Curtis

Je ne pouvais pas dire que j'avais oublié ça, je l'avais senti passer dans la nuit... torride qu'on a eu mais je n'avais rien dis trop occupée par ce qu'on faisait. Il n'allait pas pourtant avoir le privilège de voir mes derniers remparts tomber.

"- Ca va," fut ma seule réponse.

Je décidai qu'il était temps de me lever mais à mon grand désarroi mon corps me fit encore une fois faux bon et mon épaule me rappela ma douleur. Je restai assise dans le lit attendant de nouveau que ça passe.

Il se redressa à son tour pour s'asseoir au bord du lit. Il rassembla ses vêtements étalés sur le sol de la chambre et entreprit de se rhabiller. Lorsqu'il voulu reboutonner sa chemise il constata que la plupart des boutons avaient été harrachés.

- Tu sais que je pourrais te faire un procés pour ça ? C'est une chemise de marque italienne, tu n'imagines même pas ce qu'elle m'a coutée...!

"- Ne te gênes pas, c'est ta parole contre la mienne !"

Je finis moi aussi par me lever et enfilai mes vêtements tant bien que mal, serrant les dents à chaque fois que je devais bouger mon épaule. Je filais à la cuisine avant qu'il ait eu le temps de dire quoi que ce soit d'autre et commençais à me préparer un café.

Scott finit de se rhabiller, dissimulant tant bien que mal sa chemise ouverte sous sa veste. Il jeta un regard dans un grand miroire et grimaça devant son allure qui n'était plus aussi élégante qu'à l'acoutumé. Il sortit alors de la chambre et observa la femme qui se préparait du café en prenant bien soin de l'éviter. Comme si elle refusait d'assumer sa faiblesse de la nuit, elle s'efforcer de se réfugier de nouveau sous sa carapace.

Je terminais mon café et le versai dans un mug pour pouvoir le déguster.

"- J'espère que tu ne comptes pas sur ça pour te réveiller." dis-en montrant mon le liquide noire.

Devant sa grimace d'incompréhension, je clarifiai les choses.

"-C'est du déca."

Je m'appuyai contre l'évier et l'observai du coin de l'oeil tout en sirotant mon café.

Scott s'approcha.

- Ca ne t'empêche pas pour autant de m'en proposer...

Elle lui jeta un regard noir auquel il répondit par un sourire.

- Tu traites toujours tes invités de la sorte ?

"- Je ne t'ai pas invité, TU t'es invité, il y a une nuance. Mais ne gênes pas sers toi."

J'avalai le reste du breuvage et déposai le mug dans l'évier. Sans un regard de plus je me dirigeai vers la salle de bain. Il ne fallait pas qu'il croit qu'il avait réussi à me faire flancher... même si c'était le cas.

"Rien ne t'empêcher de me dire de partir hier soir..." Songea-t-il. "Mais cela aurait été dommage pour nous deux."

Il se servit une tasse de café à son tour qu'il but d'une traite. Il reposa sa tasse vide et commença à se diriger vers la sortie mais au dernier moment il s'arrêta. Il avait l'impression qu'il ne pouvait pas partir ainsi. Il s'était pourtant trouvé maintes et maintes fois dans cette situation et n'avait que rarement hésité auparavant.

"Ca suffit, tu as suffisament abusé de la situation." Pensa-t-il comme pour s'en convaincre. "Elle est flic, et elle ne pourra t'attirer que des ennuis...".

Il posa la main sur la poignée de la porte et se retourna une dernière fois.

Comme il le craignait, elle était là, à quelques mètres seulement et elle le regardait. Il reposa son regard sur la porte et hésita quelques secondes. Aprés tout c'était bien ce qu'elle voulait aussi, elle lui avait suffisamment répété pour qu'il arrive à s'en convaincre.

- Tu viens me dire au revoir... Tenta-t-il pour briser ce silence.

Scott tourna la tête et ses yeux verts rencontrèrent ceux de la femme.

- Du devrais être contente. Lâcha-t-il enfin. Tu vas enfin être débarrassée de moi, c'est ce que tu voulais non...?

Je l'embrassai passionnément le temps de quelques secondes puis rompis le baiser tout aussi séchèment. Je baissai mes yeux, ne pouvant pas en supporter plus.

"- Alors va-t-en !"

J'avais lâché ça sous le coup de la colère. J'étais en colère contre lui pour tout ce qu'il avait réveillé alors que je croyais l'avoir profondément enfoui.

Il lui sourit.

- Même les bons flics jouent trés mal la comédie, je l'avais déja remarqué à d'autres reprises mais c'est encore plus flagrant avec toi.

Il avait toujours la main posé sur la poignée mais quelque chose semblait continuer à la retenir à l'intérieur.

"- Parce-que tu crois que c'est facile !?!" lançais-je le regard plein de rage. Pour toi c'est simple tu as un boulot parfait, une vie de vagabond !"

Je fuyais son regard et finis par faire quelques pas en arrière et m'appuyer contre le mur d'en face. *Qu'il parte maintenant et qu'il ne me recroise jamais...*

Il s'approcha d'elle sans se départir de son sourire. Il lui releva le menton afin qu'elle le regarde dans les yeux.

- Il faut croire que la vie est mal faite.

Il déposa un baiser sur ses lèvres.

- Au revoir madame super-flic, j'imagine qu'on se croisera de nouveau un jour ou l'autre...

Il se retourna alors et ouvrit la porte de l'appartement.

Il sortit me laissant tomber. *Que croyais-tu ? Ca finit toujours de la même manière...* Sortit de mes pensées par mon portable, je décrochai rapidement.

"- Curtis !.
- ******
- Il est quoi ?! Je suis... quoi ?
- ******"

Je raccrochai alors qu'un large sourire s'affichai sur mon visage.

"- J'espère seulement que ça ne te gêne pas de plaquer le nouveau chef des flics." lançais-je.

Je le laissai réaliser mais après tout ça m'importait peu, un nouveau chemin s'offrait à moi.

Scott se retourna et lui jeta un regard amusé.

- Félicitation... Dit il simplement.

Il soutint son regard quelques instants.

- Qui a dit que je te "plaquait" ? Pour ça il faudrait d'abord qu'il y ait eu quelques choses d'un peu plus concret qu'une aventure d'un soir...

Elle lui jeta un regard noir.

- Et puis je sors simplement parce que tes petites mains ont saccagées ma chemise à 200$ et que je ne supporte pas de rester dans cette tenue... Ca ne m'empêchera pas de revenir te voir si tu le souhaite.

Ont étaient arrivé dans son apparte et je la suis dans le salon

« Bien installé vous le docteur va opérait ! »

Je sors le canif et mon briquet et flambe la lame et prend la balle qu’elle m’avait passé.

Il sortit son canif et je m'assi sur le tabouret du hall mais quand il sortit sont briquet et la balle, je bondis de mon siège.

"- Woo woo doucement ! Je ne suis pas un marshmallow !"

Je filais dans la salle bain et revenais avec la trousse de secours que Scott avait utilisé dans la soirée d'hier.

"- Alors ça a déjà été "arrangé & co", désinfectez la plaie et faites moi juste un bandage qui tienne, ok ?"

"- Woo woo doucement ! Je ne suis pas un marshmallow !"

« Hun ?! »

Elle était partie ne cherchant pas à comprendre je décoche l’ogive de la douille et plonge la lame fine et aiguisée dans la poudre avant d’y mettre le feu qui fit une grand étincelle elle revient avec une trousse de secours

"- Alors ça a déjà été "arrangé & co", désinfectez la plaie et faites moi juste un bandage qui tienne, ok ?"

D’une main je lui fais poser ces fesses sur le tabouret et m’installe debout a coté d’elle et lui penche la tête vers la droite

« Bouge pas… il y a de l’émaille d’alu et des traces de carbone…. »

Délicatement j’approche ma lame de la blessure et vois ces réactions.

*Non mais je rêve pour qui il se prend !?* Je sortis mon flingue de sous ma veste et le pris par son débardeur pour l'attirer à ma hauteur.

"- Ecoutes mec tu approches cette lame de mon épaule et tu ne pourras plus jamais prendre du plaisir."

Tout en disant ça j'avais armé le Desert Eagle et le pointais sur ses bijoux de famille.

"- Ecoutes mec tu approches cette lame de mon épaule et tu ne pourras plus jamais prendre du plaisir."

Je sentais son flingue et pensais me faire peur. Je tourne la tête de façons a croisé son regard. Mon regard reste froid et glacial et un silence de mort s’installa, juste un « Crac » se fit entendre et le visage de la demoiselle passe du fureur à de douleur la cause est que je lui avais demis le poignet sans qu’elle s’en aperçoive et en de temps je lui dégage sont arme et plie son bras de façons qu’elle se retrouve genoux le bras dans le dos et penche mon visage pour lui glisser des mots a l’oriel

« La prochaine fois tire au lieu de parler… »

Je la voie folle de rage

« Bien tu es en condition pour te faire soigner tu sentiras même pas la douleur… »

Elle se relève

« A moins que tu veuilles que je te laisse cette merde sur toi l’émaille de fer provoque des réactions allergiques et devient très héritant et s’il se retrouve dans ton système sanguin il peut détériorait ton cœur et tes poumons. Quant au Carbonne il est cancérigène si tu veux crever c’est ton choix. »