Appartement de Gabrielle...

Un trois pièces... Ni meilleur, ni plus minable qu'un autre...

Quelques meuble éparpillés a droite et à gauche, donnant à l'intérieur sinistre un semblant de convivialité dont la paleur fait frissonner l'atmosphère ambiante...

Même pas un lieu de vie en fait, juste... Un refuge... Un lieu d'ou la puanteur du monde extèrieur est refouler... Pour finalement laisser place à la puanteur d'une existence sans aucun doute possible, inutile.

Un lieu de vie, qui en réalité est mort depuis déjà bien longtemps maintenant.

Un canapé trône dans un coin de ce cimetière urbain, semblable à une tombe usé. Un corps y repose... Mort, ou bien simplement endormi ?
Quelle différence cela fait-il en fin de compte...
Ce corps est immobile, ne laissant paraître aucun souffle de vie ou bien un quelconque geste indiquant que la vie habite encore ce corps.

C'est une femme, plutôt jolie... Sa robe violette est légèrement remonté sur ses cuisses, sans doute est-ce du à un fugace mouvement de ses jambes fines et gainés de bas semblable a sa robe. Elle semble sereine dans ce sommeil étrangement similaire à la mort... Rêve-t'elle ? Ou bien son esprit est-il devenu aussi stérile que sa propre existence ?

Sa longue chevelure rousse lui recouvre partiellement le visage, tel un linceul ayant doucement glisser du visage blafard d'un cadavre prêt à être mis en terre.

Ses lèvres écarlates témoignent pourtant de la vie qui est la sienne, trahissant ainsi ce sentiment de mort qui ne cesse de hanter ce temple de la misère humaine.

Malgrè les apparences, elle ne fait que dormir... Tout simplement... Cette malheureuse fille des hommes n'aura donc pas encore la chance de connaitre le bonheur d'être enfin en paix...

*Biiiiip*

le répondeur sonne et délivre un message, étrangement sans que le téléphone n'ai sonner auparavant.

"Mademoiselle de Harcourt, j'me présente Sean Yourek, de la police de Sin City.
J'ai entendu dire que vous repreniez les affaires d'Old Town, j'aimerais vous voir a ce sujet, peut être dans votre boite ? sinon vous pouvez toujours passer m'voir au commissariat, j'vous laisse aussi mon numéro de portable, c'est le 556-877-953-442, a bientôt."

*Biiip*

La bande emet un cliquetit sonore, le message est terminé

Gabrielle ouvrit les yeux, doucement. Ce maudit répondeur... Combien de fois déjà s'était-elle promis de le réduire en miettes...

Doucement, émergeant avec lenteur de ce sommeil non désiré mais au combien réparateur, elle s'étira avec la grâce dont elle était coutumière. Elle demeura ainsi durant quelques instants, puis se leva d'un geste fluide. S'ébouriffant très légèrement les cheveux, Gabrielle reécouta ce message qui l'avait tirer de son sommeil.

Un policier ? Que lui voulait-il donc ?

Elle soupira profondemment... Et alla chercher son portable qui se trouvait dans son sac à main. Elle composa rapidement le numéro de cet embêtant policier, et attendit enfin qu'il décroche. Au bout de quelques secondes, Gabrielle entendit une voix d'homme Prononcer "Yourek..."

"Bonjour monsieur Yourek..." lui répondit-elle de sa voix douce et posé "Je suis Gabrielle de Harcourt, J'ai cru comprendre que vous désiriez me rencontrer ?"

Ce policier avait intêrét à avoir une excellente raison pour que Gabrielle accepte de le voir...

"Ah mademoiselle de Harcourt..."

La voix au bout du fil marque une courte pause comme si elle était en pleine réflexion

"Bien, comme je vous l'ai dit dans mon message, j'ai appris que vous repreniez Old Town en main, je souhaiterais vous rencontrer a ce sujet, j'ai quelques propositions qui seraient suceptibles de vous interesser."

Sean toussota légerement avant de continuer

"Rassurez vous, il ne s'agit ni d'une tentative d'extorsion de ma part ou d'une quelconque entourloupe...disons qu'en favorisant votre cause, je veille sur mes interêts."

A nouveau une pause, brève, comme s'il laissait le temps a la jeune femme de refléchir

"Peut être pourrions nous en parler autour d'une table, face a face ?"

Comme c'était intéressant... Un brave petit policier qui voulait veiller sur la bonne santé de Old town... Gabrielle se demanda également quels pouvaient être ces intérêts, dont l'homme souhaiter apparement favoriser la santé.

Elle l'écouta sans dire un mot, le laissant s'exprimer avec un accent de gêne dans la voix. Il eu la courtoisie de ne pas la menacer ouvertement, c'était assez élégant trouva-t'elle... Mais Gabrielle était suffisamment intelligente pour ne pas prendre ses paroles pour argent comptant.

Lorsqu'il l'invita à dîner, elle vit la une merveilleuse occasion d'associer plaisir et affaire.

"Un diner ? excellente idée, j'espère que vous saurez déjà m'impressionné par votre choix de restaurant mon cher... "

A lui maintenant, de savoir jusqu'à quel point il voulait "favoriser" la cause de Gabrielle...

Sean rit doucement a l'écoute de la dernière phrase de Gabrielle

"Ahahah...est ce que vous me prendriez au serieux si je vous invitais dans un boui-boui sordide ?"

Le lieutenant Yourek passa rapidement en revu les endroits les plus reputés qu'il connaissait...soudain son visage s'illumina

"J'ai entendu dire que le restaurant du Casino qui vient d'ouvrir n'était pas mauvais, qu'en dites vous ?"

A son tour, Gabrielle éclata d'un rire cristallin...

"Si vous m'invitiez dans un de ces restaurants bon marché, je dirais que vous ne donnez guère de valeur à ce que vous comptez me proposer mon cher monsieur Yourek."

Il lui proposa ensuite de diner au restaurant du casino qui venait d'ouvrir récemment.

"Vous voulez parler du restaurant du Babylone-club ? Voilà qui est bien choisi mon cher... Quand voudriez vous que nous dinions ensemble alors ?"

"Hin...le plus tôt serait le mieux, je n'ai pas pour habitude de tourner autour du pot, vous avez mangez ce soir ?"

[Vous pouvez entendre une porte s'ouvrir et le bruit d'une foule, des téléhpones qui sonnent, les bruits de la vie d'un bureau en somme, une voix de femme qui s'adresse visiblement et qui se tait presque aussitôt, la porte se referme et les bruits cessent]

"Excusez moi. Comme j'allais vous le dire, je n'ai pas encore manger pour ma part, et si vous donner raison a la rumeur, m'afficher avec vous a mon bras dans ce genre de restaurant ne me déplairais pas, c'est donc une question de vie ou de mort, vous comprendrez donc que je vous presse autant"

Il le faisait de manière maladroite, mais c'était un sacré flatteur... Ainsi, Gabrielle était au coeur d'une rumeur ? voilà bien une chose qu'elle ignorait, même si cela semblait être une agréable rumeur...

"Entendu mon cher monsieur Yourek, rendez vous au babylone-club d'ici une petite heure... Tâchez de ne pas me faire attendre, voulez vous ?"

Puis elle raccrocha... Privilège de femme, que celui d'être ainsi inconvenant.

Elle soupira doucement... Une rumeur... Un léger sourire éclaira son visage, puis elle se dirigea vers la salle de bain afin de prendre une douche rapide avant de se préparer pour ce diner qui serait surement aussi délicieux qu'interessant.

GabrielleSorti de sa douche après une dizaine de minute, puis se dirigea vers sa chambre. Elle y resta debout quelques secondes, songeuse. Elle réflechissait à ce qu'elle allait porter pour ce diner, et se demandait ce qui pourrait la rendre encore plus délicieuse ce soir. Car elle le savait, se mettre en beauté n'était pas suffisant ; Il fallait avant tout être désirable...

Ouvrant un tiroir de sa commode elle retira quelques éléments de lingerie fines de couleur noire puis, jetant négligament sa serviette sur le lit, la rousse dénudé commença par faire glisser avec lenteur une petite colutte de satin le long de ses jambes, qui finit par épouser son bassin aux courbes parfaites. Elle emprisonna ensuite sa généreuse poitrine dans un soutien-gorge satiné à balconnet sans bretelles, donnant ainsi encore un peu plus de volumeà ses rondeurs mammaires. Puis elle enfila un porte-jarretelle et alla s'asseoir sur le rebord de son lit afin de mettre ses bas. L'un après l'autre, elle glissa ses pieds dans des bas de couleur chair, et fit doucement glisser ces derniers le long de ses jambes avantageusment dessinés. Puis elle se remit debout, et attacha ses bas à son porte-jarretelles.

Gabrielle retourna ensuite dans la salle de bain, et commença à se maquiller. Elle dessina tout d'abord un léger trait d'eyeliner sous ses yeux aux teintes violacés, afin d'en souligner l'intensité. Elle déposa ensuite une couche de bleu sur ses paupières, mais suffisament voyante pour que son regard ne cesse d'attirer l'attention.Elle y ajouta une pointe de mascara, Pour que son regard devienne plus envoûtant.
Vint ensuite le tour de sa bouche. D'un geste précis et sur elle commença par dessiner un trait fin, délimitant ainsi le contours de ses lèvres avec élégance. Elle y fit ensuite glisser un rouge à lèvres vif et éclatant, semblable à un appel dans la nuit. Pour en terminer, Gabrielle déposa une ou deux couches de fond de teint sur ses joues afin de les rosir quelques peu. C'était toujours utile pour ne pas montrer que l'on rougissait à un agréable compliment...

En ayant fini, elle rangea ses différents produits de maquillage et retourna dans sa chambre. Ouvrant sa penderie en grand, elle contempla quelques instants la masse de vêtements qui se pressaient les un contre les autres. Elle opta pour une magnifique robe fourreau violette, épousant au plus près son corps sculptural. Accompagné d'un léger châle en soie brodé retenu par une petite broche en argent représentant un quart lune avec un angelot assis dessus pour recouvrir ses épaules dénudé, elle assortie sa tenue de soirée avec une paire d'escarpin à talons aiguilles de 12 ou 13 cm.

Gabrielle décida de rester simple dans sa coiffure, et se contenta de les brosser soyeusement avant de les laisser aller au rythme de son déhanchement langoureux.

Voilà, elle était enfin prête. L'heure demandé était presque arrivée à son terme, et elle se dépêcha de quitter son appartement afin de rejoindre ce fameux Babylone club dont les gens ne cessaient de parler.
Outre ce diner qui allait surement être délicieux, cette rencontre allait surtout être intéressante pensa Gabrielle...

Après avoir quitter le putabar, Gabrielle entraina Katia dans les rues de Old town. Les parcourir a pieds était bien différent de les parcourir en voiture comme ils venaient de le faire peu de temps auparavant, et sans Gabrielle a ses côté, il était plus que certain que Katia aurait eu quelques soucis en étant étrangère à ce quartier.

Mais très vite,Ils arrivèrent devant l'immeuble de La jolie rousse et montèrent rapidement les escaliers. Elle glissa sa clé dans la serrure, et fit entrer Katia dans son trois pièces qui, s'il était petit, lui était toutefois bien suffisant pour elle-même.
Mais déjà, elle s'était dit qu'elle devrait en prendre un plus grand, juste pour avoir plus de place...

"Voilà" lui dit-elle "ce n'est pas un palace, mais c'est c'est moi"

Elle lui indiqua le canapé...

"Je pense que quelqu'un de votre... statut, ne sera pas offusquer de dormir sur mon canapé j'imagine ?" Gabrielle sous-entendait bien entendu sa nature de mafieux, et non pas sa condition de travesti.

Puis la cuisine...

"Vous voulez manger quelque chose peut-être ?"

Même si Gabrielle la logait chez elle pour y garder un oeil, elle n'en oubliait certes pas ses devoirs d'hôtes..

Katia penétra dans l'appartement à la suite de Gabrielle....En effet, ce n'était pas bien grand, il y allait avoir une trés grande promiscuité entre elles !

katia regarda le canapé avec un petit sourire en coin..peut-être que si elle devait s'eterniser dans le quartier, elle devrait se trouver un appartement avec un lit.....

"Je veux bien manger un morceau, Gebrielle, puisque nous n'avons pas eu le temps au casino....merci beaucoup...."

Le travesti s'installa lascivement sur le canapé...

"Il faudra quand même que j'aille récupérer mes bagages à l'hotel...il y a dedans quelques vêtements d'homme qui me servent parfois...."

Gabrielle se débarassa de son châle, et penetra dans la cuisine afin de préparer quelque chose à Katia. Elle regarda ce que son frigo et ses placards contenaient, et du se rendre à l'évidence... Il n'y avait pas grand chose. Gabrielle n'était pas une grosse mangeuse, et surtout elle n'attendait pas de visite.
Elle avait tout de même de quoi préparer une bonne omelette aux champignons, accompagnée de quelques pommes rissolées. Elle s'attela donc à la tâche culinaire qui se présenta devant elle, et au bout d'une vingtaine de minutes elle appela Katia à venir se mettre à table dans la cuisine.

"Si vous voulez, je vous accompagnerais a votre hôtel demain. Vous ne devez pas connaitre la ville j'imagine ?" dit-elle en s'asseyant en face du travesti tout en lui présentant une assiette pleine.

"Navrée de ne pouvoir vous offrir que cela, mais je n'attendais pas vraiment de visite ma chère. J'irais faire quelques courses demain."

Ajouta-t'elle, comme une sorte justification à la pauvreté de son repas..