Balade d'un fou

Je parcours les longues avenues de Sin City sans savoir quoi faire. J'ai déjà fais le tour de tout les quartiers : Banlieue, Old Town...Rien d'interessant à faire. J'met l'cape sur le Centre-Ville. C'est néanmoin le coin le plus animé de la ville et je compte bien m'amuser un peu. Le mal de tête ne m'a pas quitté depuis que j'ai disparu de Sacred Oaks et j'ai un mal de chien insupportable. Je me gare vite fait devant un bureau de tabac, mon paquet à moitié vide me rend déjà triste. J'arrête ma voiture le long du trottoir et sors de ma caisse, me dirigeant vers la boutique à cancer.
J'ai plusieurs poroblème que je mets au point moralement le long du chemin. Je suis devenue dingue, enfin...plus qu'avant... Je suis completement parano et bipolaire comme pas possible. Je suis trop zarb.
Je suis un depressif, ça n'va pas dans ma tête, c'est sûr. Le toubib m'a même prescrit des anti-depresseur, à faire dormir un élephant ! J'en prend trois boite de 15 par jour... Y'a pas plus fou
J'rentre dans la boutique.

[HRP: Si Murdoc veut venir...Qu'il se fasse montrer ! ]

*Comment trouver un sénateur ripoux se nommant Harris ? va au tabac ! j'suis c'bon conseil qui vient du fond d'mon incroyable perspicacité. Bonne pioche. V'là sa caisse. La porte vient d's'ouvrir. J'entre à mon tour. Ca shlingue l'herbe en tout genre, du canabis au gazon. Harris est là, deva,nt l'comptoir.*

"Lu... Harris..."

*J'm'avance d'un pas calme le regard fatigué.*

"Tu voulais acheter du tabac ?"

J'entend la clochette de la porte resonnait à travers la boutique. Je ne décroche pas mon regard du commercant de la mort et termine la vente en deposant un billet de 10 dollars sur le comptoir. Je me retourne la tête baissé, rangea mon porte-feuille à sa place et entend une petite voix famillière, celle que j'ai entendu y'a pas si longtemps : aujourd'hui.

"Lu... Harris..."

C'est Murdoc, je le fixe sans sourire, restant indifférent à tout, près à lui defoncer la gueule. Mais je ne fais rien mais ne peux m'empecher de serrer mes poings dans mes poches de l'imper'.

"Tu voulais acheter du tabac ?"

Je le fixe droit dans les yeux, toujours sans aucun sourire, mais le visage foncé, revelant qu'une certaine rivalité regnait entre nous deux.

- Wouaw, quel sens de la déduction Murdoc, tu m'impressiones !

"N'est-ce pas !"

*Je regarde le commerçant qui semblait se rapetissir devant cet échange de regards... Pas besoin qu'il vive plus longtemps, j'sors mon feu et lui colle une balle dans l'oeil droit. Puis j'enlève les balles de mon chargeur et jette mon flingue. J'lève légèrement les mains et m'les frottes entre aelles. Puis sans attendre, j'fous une baigne à Harris dans la joue droite. Mon regard habituelement glacial est devenue las.*

"En éspèrant qu'elle te reveillera."

*J'bouge pas et regarde Harris dans les yeux, j'attend sa contre attaque, j'bougerai pas d'toue façon.*

Je me prend une claque, ça fait du bien...Je me demande si je ne suis pas devenu Sado-Maso ces derniers temps ou bien alors, Murdoc cogne comme une tapette. Il aurait mieux fais de se servir de son feu et de m'achever, ça aurait été plus rapide, plus efficace et j'aurais pu trouver la paix que j'ai toujours rever. Ma tête a failli decollé de peu lorsque mon ex-collège me la foutue et elle a pivoté en arrière. Je tourne lentement la tête sous le coup de surprise et fixe Murdoc droit dans les yeux. Le regard noir et glacial.

- Qu'elle me reveille, tu dis ? Mouais...

Connard...

- J'pense que t'as pas idée de ce que tu viens d'faire mon pauvre Murdoc... C'est navrant pour toi. T'attaquer...à moi pauvre con, tu t'es fourré dans un sale pétrin !

"Par Belzebuth ! tu sais qu'tu m'fous les jetons là ?... ho et pour info, j'ai jamais été ton ami...."

Le regard plus las que jamais, le visage fatigué, il fixait les quantité d'tabac entreposaient.

"Toi qui aime tant fumer... tu vas être servi...."

Il sortit son fidèle zippo, qu'il fit claquer 3 fois avant de le jeter sur les herbes. La boutique commença à prendre feu, entourant Murdoc et Harris dans un épaisse fumer noire. Plus rien n'était visible, Murdoc retteind sa respiration et s'asseya...

"J'attend, Harris ! frappe moi, on va crevé tous les deux d'toute façon... " cria t-il

On pouvait entendre des hurlements de rire ressonaient dans la pièce quand Murdoc m'avoua qu'il n'a jamais été mon ami. D'un coté ça me blesse, mais d'un autre coté, j'en ai rien à foutre. Mais en tout cas, je suis fier d'avoir proteger Kate, ma femme, de Murdoc. Puisqu'il n'a jamais été mon ami, heureusement que je ne lui ai pas donner l'autorisation de la buter...
Un épais brouillard noir de fumées nous voilait la vue à Murdoc et moi. On ne se voyait pas et l'odeur de beuh qui se rependait partout dans la boutique me fit tourner la tête. Je passe mon costard sur mon nez pour éviter l'overdose de drogue et recule vers l'arrière boutique, à l'aveuglette.

"J'attend, Harris ! frappe moi, on va crevé tous les deux d'toute façon... "

On va crever...Non, moi je serais vivant après le combat. Rien à foutre si Murdoc se retrouve entre 4 planches à six pieds sous terre. Ca me fera des vacances et ça serait bons pour le buisiness. Mais malheureusement, tuer Murdoc n'est pas si simple que ça, c'est comme s'il n'était pas humain, une machine à détruire, terminator la relève...
Lors de mon recul, je sens le comptoir me toucher les cuisses et souris. Je dois être à trois mètres de Murdoc. Je degaine mes deux flingues, Magnum et Desert-eagle, j'm'en fous si ce n'est pas équitable...Un combat à mort n'a pas de règle, sauve ta peau c'est l'plus important !
Les armes au poings, je commence à tirer à l'aveuglette en direction de Murdoc. Les balles forment comme une pluie de plombs de gauche à droite.
Je stop les tires avant d'épuiser mes chargeurs. On entend les balles s'écoulaient au sol carrelé de la boutique.

[En Japonais:]
- T'es toujours vivant tête de bite ?

"Je crains que oui..."

*Ma voix est faible, j'ai l'oeil qui m'pique. Mais j'sens quelque chose dans l'bras...un trou sanlant...

"Rater, éssaie encore..."

*J'étais assied, je retenais toujours ma respiration... je m'lève et va vers Harris, là où j'ai entendu sa voix, et bingo, le voilà devant moi... *

"Heureusement que j'tiens ma parole avec Wolfie, sinon, j't'aurais flingué en entrant... qui sait ? peut être est-ce ce que j'aurais du faire... je déteste le déshonneur en passant, et ce que tu viens d'faire m'a énervé...."

*Mon coup classique, le deuxième flingue dans la poche... un bang retenti dans le bruit de l'incendie, un trou dans ma poche, ainsi que dans le genou d'Harris...*

"Il y a bien pire que les douleurs physiques Harris..."

Quand la balle me touche le genou, je m'empeche de hurler mais on pouvait m'entendre agoniser dès que je tombe aux sol. Un putain d'pruneaux m'a touché, qu'est ce que ça fait mal ! SALOPERIE !
Je suis à terre, les flingues toujours en mains et toujours aveuglé par ce brouillard noir. Je ne vois pas Murdoc, alors je ne tire pas. J'ai usé la moitié de mes deux chargeur pour rien, pas question que je les finissent pour qu'il s'en tire après.

"Il y a bien pire que les douleurs physiques Harris..."

Je craind ce qu'il va me dire...Va t-il s'attaquer à Kate ? S'il fait ça, qu'il s'attende à une morte lente et douloureuse, je ne lui f'rais pas d'cadeau.

- Je sais ce qu'est la douleur enfoiré. Moral et physique j'ai déjà eu ma dose... articulai-je du mieux que je peux.
La douleur me fait terriblement mal, je suis allongé au sol contre le pied du comptoir, fermant les yeux et esseyant de respirer.
J'ai souffert quand mes parents sont mort, je suis un minimum sensible contrairement à toi et...T'oublies peut-etre que j'ai frolé la mort de nombreuses fois...et une fois de plus je vais en y echapper...

Je reprend mon souffle et essaie de terminer ma phrase.

- Je vais me lever et te coller deux trois pruneaux pour que tu saches ce que ça fais...

*J'roule des yeux, je sais très bien qu'il va en réchapper, j'ai dis qu'j'allais pas l'tuer, y e a très peu qui on cette chance...*

"Personellement, ça n'm'atteind pas, moi aussi mes parents sont morts assassinés... par moi d'ailleur... que de souvenir... bon c'est pas l'tout mais j'tiens pas à manquer à ma parole, j'ai tout d'même un minimum de respect pour mon ancien boss."

*Je m'avance dans la fumée et j'vois Harris agenouillé. Sans qu'il est l'temps d'dire quelque chose, je le prend par un d'ses bras, et le soulève sur mon dos, ma puissance physique n'étaient pas spécialement entrainé, mais si j'arrivais à défoncer des portes en fer, j'pouvais bien soulever un type de 50kg (c'est une image ! >< ). les flammes sont devant moi, plus visibles à l'entrée, esseyant de me repérer dans ce brouillard de tabac. Je fonce dans les flammes, j'ai retenu la direction de l'entrée d'la boutique.*

.......


*Une bouffée d'air frais, mes frngues pus l'tabac, j'pose Harris, pas vraiment en douceur, puis je le plaque avec le pied au niveau du bide. Et j'commence à lui foutre des claques et en lui hurlant des trucs du genre :*

"Wolfie est quoi à ton avis ? Vic Vega est quoi à ton avis ? TU étais quoi à ton avis ? Tu crois qu'tu vas t'faire plein d'fric en nous foutant tous en taulle, mon pov gars t'auras même pas l'temps d'porter plainte ! tu seras deja dans ton fauteuil avec un kilo d'pruneaux dans l'bide ! tu t'fous à dos tous Sin City !"

*J'continue d'lui tabasser la gueule, ave cun certain plaisir, bien qu'les tartes, ça ser pas à grand chose, c'est juste pour éspèrer qu'ça l'ramènera à la raison et pas être obliger d'lui coller une balle dans l'claque merde, et ainsi, perdre du fric...*

Je reste zen pendant qu'il me tabasse. Je me laisse totalement faire sans aucune riposte de ma part. Pour l'instant, il ne se passe pas grand chose et je réalise que Murdoc m'a sauver des flammes. Il aurait dû m'laisser crever s'il me déteste à c'point. Je réalise que je délire, y'a quelques seconde à peine je voulais rester en vie, et là, je veux la mort à tout pris pour en finir. Je ne dis rien jusqu'à ce que Murdoc termine son court discours.
Mes joues blanches comme la neige deviennent rouge sang à force de me prendre des claques sans me défendre. J'ai plus envie, j'ai en ai marre de me battre. J'ai envie de me poser sur une plage en Floride et boire un bon p'tit thé glacé sur le sable. La vie cool...Mais en refixant Murdoc, je soupire et comprend que ça ne va pas se réaliser demain.
Je veux déposer les armes, signer l'armistice avec tout l'monde et me poser. Le tueur psychopathe de Sin City, qui tue depuis presque 17 ans, ce n'est plus pour moi...Pitié, y'a pas moyens de se faire de l'argent en tranquillité ? Je rêve de construire mon Casino...

[Japonais:]
- Murdoc... Je ne suis plus un gangster. Je veux cesser de terroriser tout l'monde. Je suis un Politicien meerde! Il faudrait que Sin City redeviennent une ville tranquille, sans problème et tout...J'ai l'intention de la rendre meilleur. Souviens-toi, cet ville en a connu des carnages, il faudrait que cesse le malheur, ça suffit... Je ne dis pas que ce n'était pas bien les jours où j'étais à la Mafia...J'étais à l'aise, j'étais heureux même si y'a eu quelques bavure au début. Je respecte Wolfie, toi et Vic comme si vous étiez mes frères ainés. Mais toi c'est pas l'cas, tant pis, on ne change pas l'homme ni les satanique...Quand à la loi sur la Prohibition, c'est particulièrement le Maire qu'il l'a évoqué, je n'ai fais qu'accepter et presenter quelques arguments pour que t'ailles en taule pendant 11 mois... 11 mois où les taulard auraient prit ton cul pour une base de loisir...

Un moment de silence et je reprend.

- Dans 1 mois environs, des flics viendront frapper à la porte de ton club et vont tout requisitionner...et je te laisse découvrir la suite...

*J'eus un ptit rire légèrement jemenfoutiste. J'enlève mon pied d'Harris. Au moins 10 fois les flics sont venue m'chercher là où j'crechais, chuis jamais allé en taulle, et c'est pas demain la veille, ni même dans un mois...*

*J'm'accroupis à côter d'la tête d'Harris.*

"Tu n'imagines pas c'que j'peux faire en un mois...." dis-je d'une voix qui n'engageait rien d'bon....

*Jlui attrape sa tête par les cheveux et j'la tape contre le bitum du trotoir...*

"Nous n'avons plus rien à nous dire, aurevoir Superman, l'ange de Sin-City..."

*Je pars, dans la lumière blanche des réverbères, tourne au coin d'une rue et prend ma caisse que j'démarre... et j'fonce vers les docks....*

Je me reveille quelques bonnes minutes plus tard avec un mal au casque. J'ai mal à la tête, c'est insupportable. Je me lève et m'assis sur le trottoir d'à coté et réalise que je ne suis pas chez moi comme je l'ai cru. Je suis en plein centre-ville et je ne sais pas pourquoi. En me touchant le visage, je réalise que j'ai la gueule en sang, que ça coule de mon arcade gauche, de ma joue et d'mon crâne. Je reste assis sur le trottoir, seul, sentant une douleur au genou. Merde...Je suis blessé...d'un balle en plus...
Est-ce que je suis dans un de ces cauchemars que je fais si souvent, vais-je me reveiller ou bien c'est la réalité ?
Je ne me souviens de rien...de rien. Qui m'a détruit de la sorte ?
Je me souviens juste de ce matin, quand je me suis reveillé et pris mon café avant de sortir...et rien d'autre. Pourquoi suis-je dans cette rue qui heberge mon bureau de tabac preféré...en ruine ?
Putain...encore cette maudite amnésie, je ne sais pas ce que j'ai fait, c'est étrange.
J'essaie de me lever, mais ces affreuses blessure me font un mal de chien. Je me redresse, défiguré et le genou en compote et m'avance vers un de ces murs cramés. J'appercois le journal d'aujourd'hui, je le parcours rapidement, ne lisant que les parties interessante, jusqu'à tomber sur la partie politique. C'est le journal Basin City Tribune et il est rapporter un de mes discours, que je ne me souviens pas non plus. Seul mon nom en caractère gras au titre me fait réaliser que c'est le mien. C'est pas bon signe du tout...J'ai mis en place une loi sur la prohibition et sur la sévérité que les policiers doivent apporter auprès des gangsters...les massacrer jusqu'à ce qu'ils avouent.
Je deviens fou lorsque je lis ça, c'est pas mon discours merde ! J'ai jamais voté ça qu'est ce qu'ils racontent ? Je baisse les yeux et contemple une photo de moi dont j'ai honte. Je fais un bras d'honneur devant les caméras
Je passe vite fait un coup d'fil chez moi, mes gardes du corps repondent et m'informe qu'il ne s'est rien passé à la villa.
Je boite jusqu'à ma portière et grimpe dans la caisse le portable à la main. Je demarre et me dirige lentement vers sacred Oaks. La douleur au genou m'empeche d'aller plus qu'à 40 à l'heure...

Chez moi à Sacred Oaks