Ballade pour oublier...

Je marche sur la grande avenue qui traverse tout le centre-ville. Je viens juste de garrer ma voiture dans un parking qui me semble à peu près tranquille, du moins, plus que les autres. J'avance sur le trottoir, tête baissée sans savoir où je vais. Je marche mais je ne sais plus vers où.
Je repense à ce que m'a dit l'homme dans le Kadie's, celui qui pretend être mon fils. De tout ce que j'ai entendu, je n'ai pu entendre que des choses vrais. Donc j'ai surement un deuxième fils...quelle galère....
Je me reproche toute sorte de choses alors que je n'ai rien à voir avec. Comme par exemple mon fils mafioso, c'est pas un style de vie ça ! Moi j'ai fais mafioso parce que ça rapporter bien et parce qu'j'ai perdu mes parent très tot, alors que lui avait encore sa mère...
Faut que j'oublie tout ça, et que je fasse comme si de rien était. Je n'ai jamais parler à mon fils, il n'est pas dans cette ville, je n'ai pas de problème et je dois m'occuper de mes putains d'affaires politque,de mes meurtre par simple envie sadique, ma drogue et ma meuf.

Je m'allume vite fait une clope, ça va me détendre, j'en ai bien besoin, tout passe si vite, les jumeaux qui arrivent, mes gosses au Japon..TOUT ! PUTAIN, j'ai pas fais 50 000 bébés j'espère, j'en ai ras l'bol de la paternité...Il faut que je me fasse oublier...
Je tire une latte sur ma clope et juste après, je me dis comment j'ai fais pour ne pas faire attention à ça :
Je me reçois un énorme coup d'poing dans la gueule, j'ai pas vu celui m'a fais ça, enfoiré, viens là que je t'attrappes. Je suis à terre, le type en profite pour me cogner dans les cotes et dans la gueule avec ses sales godasses.
Je me relève, j'ai pas le temps de voir le type qu'il saute de partout, il fait des bond sur les murs pour rebondir sur moi en me mettant des coups dans la figure.
Je sors mon flingue, l'enfoiré me desarme immédiatement en frappant le gun du pied. Il tombe à terre, l'homme me remets un coup et je retombe une nouvelle fois au sol. PUTAIN MAIS C'EST QU'il ME CASSE LES COUILLES !!!!
Pendant que je suis à terre, j'entend trois coups de feu, et ils étaient pour moi. Les balles viennent se fourrer dans mon gilet pare-balle, heureusement que je l'avais putain !
Je suis à terre, même si j'avais le gilet, je ne peux plus bouger, ça fait trop mal, je prefère rester allonger.

[En Japonais]
- De la part de ton fils Kenji connard !

"Le passé...rattrape toujours l'être auquel il est attaché..."

"Peu importe ou il va...il reviendra le hanté..."

Je me reveille quelques temps après en entendant la voix d'un homme qui se trouve près de moi. J'ouvre les yeux, je peux voir le ciel noir de Sin City, un ciel sans étoiles parce que les nuages noirs les cachent.
J'entend les voitures qui défilent dans l'avenue et le type qui me parle de passé, on ne sait pourquoi. Est-ce qu'il a vu l'agression ?

S - "Peu importe ou il va...il reviendra le hanté..."

Je suis allongée et m'assois là où j'ai roupillé. Je regarde l'homme en levant la tête et m'allume une clope tout en restant bien sagement assis.

M- Ouais...Le passé , dis-je en m'allumant la clope, si seulement j'pouvais le mettre de coté pendant un moment.

"Le mettre à coté dit tu...mais tu ne pourras pas..."

"Tu devras tot ou tard assumer tes actes...face à tes peurs les plus profondes..."

"Tu est loin d'être un saint sénateur..."

"Peut être tu mérite se qui t'arrive en se moment..."

Pendant que le type me parle, j'encaisse ce qu'il dit sans broncher en fumant ma clope. Et en plus, j'étais faible, donc même si l'envie de le tuer me travallait l'esprit, je ne pouvais pas. Après son discours de poète, j'enlève mon gilet et le jete sur le coté. Nous étions dans une petite ruelle qui était liée à la grande avenue, un coin tranquille ou personne remarquerait qu'il y avait eu un meurtre.

M- Ouais, peut-etre...

J'essai de me lever mais j'ai mal au torce. Il me faut bien 10 secondes avec quelques gémissement de douleur pour arriver à être à la même hauteur que l'homme...enfin...à peu près.

- Tu en a profiter pour me voler de l'argent ? dis-je en fouillant dans mon porte-feuille qui devrait être bien garni

"Je suis dans un monde bien au dessus de cela..."

"L'argent ne m'interesse pas..."

"Pour moi protéger les gens qui le méritent..et aider la lumiére à atteindre Sin Cty est mon seul but propice..."

"Si tu fait partit des ténebres qui font sombrer cette ville dans l'ombre de la mort alors je ne t'aiderais certainement pas."

Il ne me manque pas un centime, aucune chose, aucun papier important a disparu. Ni cet homme, ni mon fils n'était interessé par l'argent. Ca fait plaisir de savoir que ta fortune est toujours là...

"Pour moi protéger les gens qui le méritent..et aider la lumiére à atteindre Sin Cty est mon seul but propice..."

Je continue de fumer ma clope. Je sens encore la douleur des balles recu, ça fais légèrement mal, mal physiquement, mais aussi moralement. J'ai mal aussi au coeur parce que je sais que c'est mon fils qui a appuyé sur la detente, pret à me tuer. Cette douleur fait plus mal que celle physique.

"Si tu fait partit des ténebres qui font sombrer cette ville dans l'ombre de la mort alors je ne t'aiderais certainement pas."

Je commence à faire un pas devant l'autre pour echapper à ce type qui ne m'aidera pas, et me dirige vers le parking où est garrée ma caisse.

-" Ben je crois que tu ne m'aidera pas alors."

"Continue..."

"Continue à sombrer petit à petit dans le mal..."

"Tu ne pourras plus en resortir...et tu finira noyer dans les ténebres que tu auras engendrer..."

*Jiminka disparut en montant sur les toits en une fraction de seconde*

"Continue à sombrer petit à petit dans le mal..."

"Tu ne pourras plus en resortir...et tu finira noyer dans les ténebres que tu auras engendrer..."

Je m'arrete un instant, regarde en l'air puis me retourne en sortant mon flingue. J'allais tirer mais l'homme avait disparu. Je tourne la tête un peu partout pour le rechercher, jusqu'à ce que je le retrouve, perché sur un toit en essayant de partir. Je le fixe s'en allait sans rien faire, l'arme à la main pret à tirer. Mais je ne cesse de reflechir à ce qu'il a dit à propos de cette ville, des tenebres et j'sais pas quoi. Il avait peut-etre raison, je suis un sénateur pourrie....Mais putain c'que j'aime ça ! ^^

Je range mon flingue à la ceinture, puis verife que personne ne m'a vu le tenant à la main, ca pourrait être embetant si l'on vois un cliché de moi sur un journal avec le gun en dehors de sa place
Personne n'était là, nul n'avait vu quelques choses, la rue est presque vide, y'a un gars dans cette rue à part moi ,l'homme et le putain de chat qui me frole les molet. Il commence à miauler, et à rononner, etplus il fait ça, plus je me sens ridicule. Je supporte cette bête pendant 5 secondes, après ce laps de temps, la bete à poil est morte à mes pied d'un balle dans la tête.

Je hais les chats...

Je prend le temps de laver les chaussures avec un mouchoir, puis disparait du centre-ville après avoir rejoint ma voiture au parking.